Je vous avais déjà parlé de la saison 2 du podcast que j’ai produit pour le réseau de médiathèque de la Ville d’Argenteuil, dans le Val d’Oise, en région parisienne. J’abordais alors la question de l’équilibre entre renouvellement et fidélité. Avec les responsables de l’atelier de français parlé, il a fallu imaginer à travers un média identique — le podcast — et avec un public renouvelé seulement en partie, un projet qui soit différent. L’objectif était double : faire progresser les participants dans leur pratique de langue française et contribuer au rayonnement de l’action culture de la Ville, le tout sans effet de « déjà entendu ».
Le podcast, un outil qui s’adapte à des projets courts… ou longs
Avec la proposition pédagogique d’un atelier podcast poursuivi au fil des années, la médiathèque donne des repères aux bénéficiaires de son atelier mais aussi un objectif à moyen terme. Je voudrais insister justement sur la durée de l’atelier de podcast, tel que je l’ai imaginé pour ce client. Les séances s’étalent sur environ trois mois. Pas trop long pour éviter la lassitude et la contrainte (certains membres de l’atelier ont des obligations familiales, professionnelles, ou matérielles qui les empêchent d’être présent au long cours). Assez long aussi pour participer à la fidélisation du public. Quelle joie de constater que le « jour podcast » était attendu avec impatience par les participants comme un vrai rendez-vous !
Bien sûr, on peut imaginer des projets de podcast au long cours, sur une année scolaire par exemple, pour des collégiens ou des lycées, avec d’autres objectifs. Pour une entreprise qui voudrait utiliser le podcast lors d’un séminaire, avec des enregistrements de session plénières, des interviews, des prises de son d’ambiance, on s’orienterait là vers un format plus beaucoup plus court, avec par exemple une seule journée d’enregistrement.
La série de podcast participe au renforcement de l’identité
L’avantage d’une série de podcast, qui par définition a un caractère récurrent, c’est qu’il offre une constante, comme un repère, un trait de caractère propre à une institution, à une action. Ici, la médiathèque s’engage à la fois d’un point de vue pédagogique et d’un point de vue institutionnelle dans le podcast. D’un côté, les bénéficiaires de l’atelier savent qu’ils ont cette opportunité de s’exprimer au micro, d’avoir une trace de leur participation, de partager leur investissement avec leurs proches à travers les épisodes mis en ligne. D’un autre côté, cela enrichit l’offre de l’institution.
Le podcast participe au renforcement de l’image
Quand on se renseigne sur les activités d’une structure, le premier réflexe est de se renseigner en ligne. Les podcasts peuvent participer à un meilleur référencement, à plus de visibilité et de manière générale au rayonnement. Pour cette troisième saison de podcast, nous travaillons de nouveau en lien avec Les Nuits de la lecture, un événement national. Nous dévoilerons un épisode emblématique de notre podcast lors d’une soirée officiellement dans les murs de la médiathèque, un événement ouvert à tous et qui permet de rassembler autour de projets à l’image de la Ville.
Que vous représentiez une institution culturelle, une entreprise ou une association, je vous invite à discuter avec moi de vos projets de (séries) de podcast.
